Qualité de l’eau

[menulateral]

La surveillance de la qualité de l’eau souterraine est essentielle pour s’assurer de la capacité des nappes à fournir de l’eau potable

Le réseau de surveillance des nitrates

Les nitrates, solubles dans l’eau, constituent localement une cause majeure de pollution de l’eau des nappes. Leur origine est diverse mais essentiellement agricole.

Le réseau de surveillance des nitrates a été mis en place au début des années 1990 par la DREAL dans le cadre de la Directive Nitrates. Depuis 2006, l’EPTB assure la gestion de ce réseau qui compte aujourd’hui 49 points de surveillance (puits et forages privés). Le suivi est trimestriel. Les prélèvements sont assurés par les agents de l’EPTB et les analyses confiées à un laboratoire agréé.

Accessibles, productives et naturellement de bonne qualité, ces nappes représentent un enjeu majeur pour l’alimentation en eau potable de tout le sud du département du Gard (172 000 personnes).

Accessibles, productives et naturellement de bonne qualité, ces nappes représentent un enjeu majeur pour l’alimentation en eau potable de tout le sud du département du Gard (172 000 personnes).

Le réseau de surveillance des pesticides des captages prioritaires

Les captages prioritaires, sont classés ainsi car ils présentent ou ont présenté une qualité d’eau dégradée par la présence de pesticides et parfois de nitrates. Un suivi de leur qualité est réalisé par l’Agence de l’Eau, qui n’a toutefois pas retenu tous les points de prélèvements. L’EPTB a donc mis en place un réseau complémentaire pour pouvoir évaluer l’impact des mesures mises en place sur le terrain sur la qualité de l’eau de tous les captages prioritaires.

Le réseau compte 10 captages public d’eau potable classés prioritaires. la fréquence de suivie est trimestrielle. Prélèvements et analyses sont assurés par un laboratoire agréé.

La surveillance de la salinité à l'aval de la nappe de la Vistrenque

Comme la plupart des aquifères côtiers, la nappe de la Vistrenque devient salée dans sa partie proche du littoral.

Le réseau de surveillance des chlorures a été mis en place en 2017 dans le but d’évaluer une éventuelle progression des eaux salées.

Le réseau comporte une vingtaine de points suivis deux fois par an, une fois en basses eaux (généralement en septembre) et une fois en hautes eaux (mars). Les prélèvements sont assurés par l’équipe technique du pôle eau souterraine de l’EPTB et les analyses confiées à un laboratoire agréé.

Les données produites sont publiques et accessibles sur le portail national ADES (Accès aux données sur les Eaux Souterraines).