Ce mercredi 21 février, Vestric-et-Candiac est passé (fictivement) en vigilance météo rouge.
Le maire a activé le Plan Communal de Sauvegarde et appelé la cellule de crise et la réserve communale de sécurité civile. Une dizaine de personnes était alors disponible pour monter les 42 batardeaux situés sur la mairie, la bibliothèque et les écoles maternelle et élémentaire. Montage réussi en moins d’une heure !
L’exercice reproduisait partiellement les évènements de septembre 2021. Il fallait gérer les ruissellements venant des garrigues (couper les routes, mettre en sécurité les bâtiments communaux) tout en accueillant des naufragés de la route dans le centre d’hébergement.
Le retour d’expérience de cet exercice permettra d’améliorer la gestion du poste de commandement de crise et la communication interne.
L’EPTB Vistre Vistrenque propose des exercices de gestion de crise à toutes les communes volontaires. N’hésitez pas à prendre contact avec nos équipes.
Du Mésolithique…
Les plus anciens vestiges identifiés concernent le Mésolithique (deux foyers et une fosse), période charnière entre la fin du Paléolithique et le début du Néolithique.
Il est daté entre 7500 et 7000 BC grâce aux datations C14 car aucun mobilier n’a été identifié pour cette période. Il est fort possible qu’un ancien lit du Vistre découvert dans les sondages profonds, coulait dès cette période et que les hommes se soient installés à proximité de ce dernier.
Les données environnementales attestent de la présence d’espèces aquatiques et de la présence d’une chênaie à feuillage caduc non loin de l’emprise (étude malacologique et anthracologique), à l’image de ce qui est déjà connu dans la plaine nîmoise à cette époque.
Malgré des états de conservation médiocres, des fragments de faune de grands ruminants ainsi que la présence de résidus de graisse animale sur des galets chauffés peuvent attester d’activités cynégétiques sur le site à cette époque. De même, la découverte de fragments de moules bivalves dans la fosse montre une économie de substance tournée vers la mer.
Un troisième foyer à pierres chauffées est daté du Néolithique moyen II, attestant d’une occupation du site entre 3900 et 3700 BC. En l’absence de mobilier dans les structures, il s’agit du seul fait archéologique attribué à cette période sur le site. En revanche, les données paléoenvironnementales témoignent d’un débit fluviatile plus lent du paléochenal, avec un colmatage progressif qui tend à s’accélérer durant le Néolithique final. Elles offrent une lecture de l’ouverture du milieu avec la formation d’herbacées humides, faiblement marécageuses et de formations ouvertes plus sèches.
… au bronze ancien
Au début du bronze ancien, entre 2200 et 2000 BC, alors que le paléochenal est colmaté au niveau de l’emprise de fouille, se décalant probablement vers le sud, une dépression laissée par cet ancien lit du Vistre et l’identification de deux bourrelets de berges ont permis la conservation d’une importante zone détritique.
Sur 50 m² environ, plusieurs milliers d’artefacts du quotidien des hommes de cette période ont été reconnus, attestant de diverses activités artisanales (taille du silex, pastoralisme, traitement des peaux…). Le mobilier met un avant un Bronze ancien à faciès épicampaniforme. Cependant, des éléments du Campaniforme rhodano-provençal (plus récents) sont également présents. Tous les éléments se distribuent indifféremment dans le dôme de mobilier et la céramique affiche des taux de fragmentation conséquents, témoins d’un rejet massif, déjà partiellement fragmenté et mélangeant des céramiques de deux faciès campaniformes.
La présence de ces éléments est probablement à mettre en relation avec le site de Moulin-Villard qui évolue directement au sud-est de l’emprise des Courroies et dont le comblement supérieur de l’un de ces fossés se compose de vestiges de cette période. L’ouverture de l’environnement se maintien au Bronze ancien et l’hypothèse d’une économie essentiellement pastorale est émise à partir des différentes données archéologiques et environnementales.
Entre l’âge du Bronze et l’Antiquité tardive, un nouveau lit du Vistre apparaît au sud-est de l’emprise, emportant avec lui tous les vestiges antérieurs. Rattaché à ce paléochenal, un fossé traversant le site d’est en ouest a été découvert. Il alimente un coursier de moulin antique mise au jour à l’ouest de l’emprise et constitué de gros blocs monolithiques, certainement des éléments d’un bâtiment en réemploi.
Enfin, le site a fait l’objet d’une mise en culture à une période relativement récente (époque Moderne ? ou Contemporaine ?) avec la découverte directement sous la terre végétale de plusieurs alignements de fosses de plantation (verger ?).
Au terme de l’étude, la fouille du site des Courroies illustre à quel points les bordures du Vistre étaient attractives, malgré les contraintes fluviatiles. Elle révèle l’existence d’une chênaie au milieu du Mésolithique qui disparaît au profit d’une ouverture du milieu au Néolithique moyen pour une mise en pâturage des abords du fleuve côtier. Cette ouverture et l’assèchement de son environnement a perduré jusqu’à aujourd’hui.
Vous résidez en zone inondable ? Vous avez déjà vécu une inondation ? Vous êtes propriétaire de logements exposés aux inondations ? L’EPTB coordonne la mise en sécurité des foyers résidants en zone exposée aux inondations. Sachez que vous pouvez bénéficier de subvention jusqu’à 100% pour vous accompagner dans ces travaux.
Pour adapter votre logement face aux inondations et réduire le risque pour votre famille, vous pouvez entreprendre des travaux et aménagements subventionnés.
Par exemple :
Le Plan Prévention des Risques Inondation (PPRI) impose ces travaux aux propriétaires. C’est pourquoi, l’EPTB Vistre Vistrenque, dans le cadre de ses missions, propose aux particuliers un dispositif d’accompagnement à la réalisation de travaux de protection individuels.
L’EPTB Vistre Vistrenque a confié votre accompagnement dans la réalisation du diagnostic et la mise en œuvre des travaux de protection de votre logement aux bureaux d’études MAYANE et OSGAPI.
Voici la marche à suivre :
L’EPTB Vistre Vistrenque a identifié un certain nombre d’entreprises locales compétentes dans la réalisation des travaux de protection de votre foyer. Vous pouvez prendre connaissance de ces entreprises :
Dans le cadre du dispositif ALABRI, vous serez assistés dans l’établissement du devis, et la sollicitation des subventions auxquels vous pouvez prétendre.
Vous habitez sur les communes du périmètre PAPI 3 Vistre (hors CANM) : ALABRI
Pour en savoir plus sur les PPRI : Cartographie NOE Gard
Dans le cadre d’un projet de recherche, trois ateliers d’écriture collective « Conter le Vistre » sont organisés, durant lesquels vous serez invités à écrire de courts récits sur l’histoire du locale du Vistre ! Le prochain atelier prévu est celui de la plaine de Nîmes, le mercredi 6 décembre, de 14h à 17h, au centre socio-culturel de Milhaud (salle 4).
Tous les publics sont les bienvenus ! Les ateliers sont accessibles dès 8 ans, aucune compétence spécifique en écriture ou connaissance en histoire n’est prérequis : il s’agira d’un moment convivial et ludique, qui intéressera les amoureux ou les curieux du territoire, de sa nature et de son patrimoine culturel.
Comment se déroulent les ateliers ? Chaque séance rassemble jusqu’à 15 personnes. Nous vous présenterons d’abord des événements historiques qui seront mobilisés, puis nous discuterons ensemble des moyens et de l’intérêt d’intégrer ces événements à des récits fictionnels. Enfin, nous passerons à une phase d’écriture individuelle à partir des propositions faites par le groupe. Notre équipe d’animatrices sera présente tout au long pour vous guider et vous apporter les conseils dont vous aurez besoin !
Chaque séance rassemble jusqu’à 15 personnes.
Nous vous présenterons d’abord des événements historiques qui seront mobilisés, puis nous discuterons ensemble des moyens et de l’intérêt d’intégrer ces événements à des récits fictionnels. Enfin, nous passerons à une phase d’écriture individuelle à partir des propositions faites par le groupe. Notre équipe d’animatrices sera présente tout au long pour vous guider et vous apporter les conseils dont vous aurez besoin !
Ces ateliers sont le fruit d’un projet de thèse sur le Vistre et ses affluents, leur histoire et leur perception par leurs riverains. Ghita Serrhini, doctorante à l’école des mines, et Garance Tourgis, ingénieure de recherche, s’intéressent au « concernement » des riverains du Vistre et du Rhôny, c’est-à-dire à l’attention que vous portez à ces cours d’eau et à la place qu’ils occupent dans votre vie quotidienne. Les ateliers sont alors un moyen pour elles d’explorer le lien entre ce concernement et la connaissance de l’histoire du territoire et du Vistre. En vous demandant d’écrire des récits s’inspirant de l’histoire de la rivière, elles espèrent observer comment des riverains peuvent construire un nouveau rapport à ces cours d’eau.
Parce que l’atelier fait partie d’une démarche de recherche scientifique, des questionnaires rapides vous seront distribués au début et à la fin de l’atelier, afin de récolter des informations sur votre état d’esprit avant et après l’atelier.
D‘autres ateliers à venir
Trois ateliers sont prévus dans trois territoires différents du bassin versant du Vistre : dans la plaine de Nîmes, à Milhaud le 6 décembre. En petite Camargue, au Cailar ou à Vauvert le 13 décembre. Et enfin en Vaunage (date à fixer en décembre)
Trois ateliers sont prévus dans trois territoires différents du bassin versant du Vistre :